Grande Caverne Antique

La Grande Caverne Antique est le quatrième donjon de Skyward Sword, basé sur le thème de l’eau dans une ambiance sereine et esthétique. Il est situé derrière la cascade du Lac Faroria, au bout de la Forêt de Firone, que le dragon d’eau ne pourra ouvrir que grâce à l’eau sacrée du Temple de la Contemplation, légèrement remodelé pour une seconde visite. Ce donjon est le premier à abriter une flamme sacrée pour rendre à l’épée le premier tiers de ses pouvoirs. Il faudra cependant affronter le Gardien aux Mille Bras, Da Ihloma, automate doré contre lequel Link devra retourner ses propres armes.

Le donjon tourne autour d’une étendue d’eau d'où émerge une statue de pierre dont l'intérieur est explorable. Il repose sur des mécanismes, des interrupteurs à activer avec le fouet, trésor du donjon, des puzzles, et des tuyaux, étant construit littéralement comme une « citerne ». Rempli d’eau, Link n’a pas de difficultés à y naviguer grâce à l’écaille du dragon d’eau. S’il n’est pas très grand au sol, le donjon est construit sur plusieurs étages. Le sous-sol, auquel on accède par la statue, repose dans des ténèbres, une ambiance glauque peuplée de Zombokoblins. L’eau est sombre et empoisonnée, et beaucoup de phases sont soumises au temps, ce qui renforce un côté angoissant. Cette partie tranche donc avec l’aspect général du donjon, qui présente peu d’ennemis et d’obstacles étrangers hormis des Stalfos en mini-boss.

Pour s’échapper du sous-sol, Link grimpe à un fil auquel montent les Zombokoblins. Le parallèle est souvent fait entre cet épisode et la nouvelle de l’écrivain japonais Akutagawa, nommée Le Fil de l’Araignée, dans laquelle un voleur sans scrupules a une chance de s’échapper de l’Enfer grâce à un fil d’araignée tendu par Bouddha depuis le Paradis. En effet, la seule bonne action qu’il eut fait fut d’épargner une araignée qu’il était prêt à écraser.

Cependant, profitant de son élévation, d’autres damnés suivent son chemin vers le haut ; se débattant pour être le seul à monter, il finit par casser le fil et retomber. Sous cette morale de « la vie ne tient qu’à un fil », le donjon rappelle la philosophie bouddhiste, les statues et le boss étant explicites.