Logo du jeu A Link to the Past

The Legend of Zelda: A Link to the Past

Nom original : ゼルダの伝説 神々のトライフォース
Sorti sur Super NES en 1992

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Fiche d'information

Boîte du jeu A Link to the Past

Titre occidental : A Link to the Past
Titre original : ゼルダの伝説 神々のトライフォース

Développeur : Nintendo EAD
Réalisateur : Takashi Tezuka
Producteur : Shigeru Miyamoto

Voir les crédits

Joueurs : 1

Sorti sur Super NES
Europe 24 septembre 1992
Canada Etats-Unis 13 avril 1992
Japon 21 novembre 1991
Remake sur Game Boy Advance
Europe 28 mars 2003
Canada Etats-Unis 2 décembre 2002
Japon 14 mars 2003
Réédité sur Wii (Console Virtuelle)
Europe 23 mars 2007
Canada Etats-Unis 22 janvier 2007
Japon 2 décembre 2006
Réédité sur Wii U (Console Virtuelle)
Europe 12 décembre 2013
Canada Etats-Unis 30 janvier 2014
Japon 12 février 2014
Réédité sur Nintendo Switch (Nintendo Switch Online)
Europe 5 septembre 2018
Canada Etats-Unis 5 septembre 2018
Japon 5 septembre 2018

Avis sur le jeu

"Si LOZ était la fondation de Zelda, ALTTP est le jeu qui a su affiner les qualités de ses prédécesseurs pour en faire une expérience inoubliable. D'ailleurs, Nintendo ne l'a pas oublié car les Zelda modernes reposent encore sur le principe qu'il a créé." (par Janus)

Historique et présentation

Link dans A Link to the Past

Link dans A Link to the Past

En 1988, fort du succès commercial des Zelda précédents, Nintendo débute le développement d’un Zelda III pour la NES, qui passerait un an après sur la prochaine console de Nintendo (Twilight Princess n’a rien inventé…) : la Super NES (ou Super Famicom au Japon). Le jeu qui allait être connu en Occident sous le titre d’A Link to the Past marque un certain retour à l’épisode fondateur : Takashi Tezuka revient à la direction, Kōji Kondō aux musiques, et le jeu retourne à la vue du dessus et abandonne les éléments plus RPG de The Adventure of Link.

Afin de donner à l’univers d’A Link to the Past l’ampleur que l’on connaît aujourd’hui, les développeurs utilisent pour la première fois sur Super NES une cartouche de 8 Mbit, ou 1 MB. Pour économiser de la mémoire, seules les différences entre le Monde de la Lumière et le Monde des Ténèbres — la mécanique principale du jeu — sont enregistrées.

Sorti en novembre 1991 au Japon, Zelda III connaît un certain nombre de changements lors de sa localisation en anglais. Nintendo souhaitant éviter les références religieuses, Agahnim passe de « prêtre » à « sorcier » et le sous-titre de Triforce of the Gods (« Triforce des Dieux ») devient A Link to the Past. De même, les signes de la langue hylienne présente dans le jeu — qui était basée sur des hiéroglyphes égyptiens à connotation religieuse — sont altérés.

Screenshot de A Link to the Past Screenshot de A Link to the Past Screenshot de A Link to the Past

Les critiques sont extrêmement positives à la sortie du jeu ; la presse apprécie la qualité des graphismes et du gameplay. Les fans ne sont pas en reste : pour l’anecdote, le jeu est resté pendant pas moins de cinq années consécutives à la tête du top SNES de Nintendo Power. À l’image de son successeur Ocarina of Time, le jeu est fréquemment cité en haut des listes des meilleurs jeux jamais créés, et se dispute avec Link’s Awakening, question de sensibilité, le titre de meilleur Zelda 2D chez les fans. C’est un des jeux Super NES les plus vendus, avec un nombre d’exemplaires estimé à 4,6 millions.

Link dans A Link to the Past

Link dans A Link to the Past

Très influent sur la suite de la saga, A Link to the Past pourrait être vu comme un deuxième fondateur pour la série. Son univers mémorable sera une source d’inspiration très forte pour ses successeurs et son système de mondes parallèles sera exploré de diverses manières dans la suite de la saga. En 2002, le jeu bénéficie d’un remake — plus qu’un simple portage — pour la Game Boy Advance. En plus de contenir notamment un donjon bonus, la cartouche contient un mode multijoueur, lui aussi bonus, Four Swords, qui montre la voie pour un futur Zelda autonome : Four Swords Adventures — qui, soit dit en passant, est un vrai hommage à Zelda III à bien des égards.

Par sa durée de vie conséquente, la précision de son gameplay et la qualité dans la conception de ses donjons, A Link to the Past est sans doute le représentant de la formule Zelda classique au meilleur de sa forme : on peut préférer les approches plus originales, mais c’est lui qui a vraiment terminé de définir le cœur du gameplay de la saga.