Logo du jeu Zelda Watch

Zelda Watch

Sortie en 1992

Fiche d'information

Éditeur : Nelsonic (Amérique du Nord), Zeon (Europe)
Développeur : Nelsonic

Joueurs : 1

Sortie
Europe mai 1992
Canada Etats-Unis 5 octobre 1989

Le Game Watch

Lorsque l’on évoque les jeux Zelda fonctionnant à l’aide d’un écran LCD, la plupart des connaisseurs de la saga pensent immédiatement au Game & Watch sorti en 1989. S’il en est sûrement le plus digne représentant, certains omettent souvent de mentionner l’existence d’autres volets, dont un sorti sous la forme d’une montre.

Aperçu de Zelda Watch

Le jeu en lui-même n’a pas été développé par Nintendo, mais par le constructeur américain Nelsonic Industries pour le compte de Nintendo of America. Dans les années 1980/1990, à l’heure des montres calculettes et autres horloges vocales portatives, Nelsonic a produit de nombreux jeux LCD dérivés de célèbres franchises telles que Barbie, G.I. Joe ou encore les Power Rangers. C’est cependant cette montre Zelda qui a ouvert la marche à l’ensemble de la collection Nelsonic.

Aperçu de Zelda Watch
Aperçu de Zelda Watch
À gauche, le packaging américain
À droite, le packaging européen

Le 5 octobre 1989, la montre débarque sur le marché américain. Il aura fallu attendre mai 1992 pour que le produit arrive en Europe grâce à la société Zeon. Si aux États-Unis, le produit est décliné en quatre coloris différents (noir, rouge, blanc et rose), l’Europe devra se contenter du bracelet noir.

Aperçu de Zelda Watch
Seul le modèle noir est disponible en Europe

Autre signe distinctif : sur le modèle américain, la mention Nelsonic est lisible sous le cadran sur la droite, alors que la version européenne possède le logo Zeon (distributeur des fameux « Zelda Mints ») au verso de l’écran. En Europe comme en Amérique du Nord, le modèle porte le numéro de série 8321.

Aperçu de Zelda Watch
Aperçu de Zelda Watch
Face américaine à gauche
Face européenne à droite
Aperçu de Zelda Watch
Aperçu de Zelda Watch
Dos américain à gauche
Dos européen à droite

Pour information, le Japon n’aura jamais profité de ce mini-jeu. Au total, on dénombrera pas moins de douze millions d’unités écoulées à travers le monde.

Mais parlons plutôt du jeu en lui-même. Forcément extrêmement simple, celui-ci demandera de traverser quatre donjons contenant chacun quatre pièces. Dans chaque donjon, il faudra vaincre un dragon (appelé tel quel dans la notice, même si son look fait furieusement penser à Aquamentus) afin de récupérer l’un des quatre fragments de la Triforce… non, pas trois, quatre !

Le déroulement de chaque donjon est toujours le même. Tout d’abord, chaque écran présente une zone de jeu de 24 carreaux (quatre de haut, six de large). Link entre dans le donjon sans équipement. Là, il devra affronter des Iron Balls, à l’aide du boomerang que l’on trouvera dans la pièce, tout en évitant les chauves-souris. Une fois les Iron Balls détruites, une épée apparaîtra, permettant de venir à bout des adversaires restants. Attention, cependant, car celle-ci se brise au bout de huit coups !

La salle vidée, une clé permet d’atteindre la deuxième salle, mais l’équipement sera définitivement perdu en passant la porte. Dans la seconde salle, des Iron Balls et des chauves-souris attendent de nouveau notre héros. La troisième pièce permet de récupérer de la vie avant de rejoindre une quatrième pièce où il faudra de nouveau venir au bout des mêmes adversaires qui laisseront ensuite place au maître des lieux : le fameux dragon. Pour en venir à bout, il faudra récolter des bombes et les placer face à lui afin que leur déflagration le blesse.

Une fois les quatre fragments de Triforce obtenus, c’est gagné ! La montre stockera même les meilleurs scores en suivant l’algorithme suivant :

  • Une Iron Ball tuée = 20 points gagnés
  • Une Chauve-Souris tuée = 40 points gagnés
  • Un Dragon tué = 50 points gagnés
  • Clé récupérée en moins de quatre secondes = 20 points gagnés
  • Sortir de la salle en plus de dix secondes = dix points perdus par seconde
  • Un fragment de Triforce obtenu = 20 points gagnés
  • Tous les fragments réunis = 60 points gagnés

Si vous voulez en savoir plus sur le déroulement du jeu, nous vous recommandons fortement de vous tourner vers la notice du jeu, en anglais.

Si l’on peut saluer l’effort réalisé par Nelsonic pour produire un jeu s’inspirant du Zelda originel sur NES, on peut a priori regretter l’extrême répétitivité du titre et ses faibles références à l’univers Zelda, ne serait-ce que dans la notice. Il convient cependant de rappeler que ces petits écrans LCD imposaient énormément de contraintes dans ce qu’il était possible d’afficher, les sprites étant tous prépositionnés puis allumés alternativement. Mais en fin de compte, le public visé par cette montre étant essentiellement des enfants qui appuieront rapidement sur les boutons le temps d’une pause dans la cour de récréation, le contenu et le challenge proposé sont donc suffisants.

Pour information, un fan a mis au point un remake PC de ce petit jeu. S’il ne paye pas de mine, on peut au moins au moins saluer l’initiative. Ce jeu est téléchargeable en suivant ce lien (2,4 Mo).

Aperçu de Zelda Watch
Aperçu de Zelda Watch
Aperçu de Zelda Watch

Toujours au chapitre des anecdotes, Nelsonic a mis en vente une autre montre Zelda. Ce modèle reste cependant bien plus conventionnel, avec un Link en plastique cachant l’heure affichée sur un petit écran LCD.

Aperçu de montre Flip Zelda

Fiche rédigée par Zemo