La Gazette Hors-Série : 30 ans de Zelda

La Gazette des 30 ans de Zelda

Editorial

Coucou mes p'tits loups. Vous vous demandez sûrement ce qu'il se passe. Désolée de briser vos espoirs, mais la Gazette n'est de retour que pour ce numéro spécial. Oui, je sais, c'est triste. Tenez, des mouchoirs… Mais, arrêtez de pleurer enfin !

À l'occasion des trente ans de la série, la Gazette revient sur le devant de la scène, histoire de marquer le coup. Tout cela parce que notre héros préféré, tout de vert vêtu, blond comme les blés, aux yeux céruléens, passe aujourd'hui une nouvelle dizaine. On ne dirait pas, en voyant ses traits jeunes, que Link a aujourd'hui trente ans. En plus, ça nous rajeunit surtout pas. Allez, les filles, unissons-nous et allons le tabasser pour lui piquer son secret de jeunesse ! Bref, Zelda a trente ans, avec à son actif dix-sept jeux et toute une panoplie de spin-off, de remakes et j'en passe. Je vous propose aujourd'hui de revenir sur trente ans d'histoire qui nous ont marqués et qui ont fait de nous les fans que nous sommes.

Mais assez plaisanté, nous avons un anniversaire à fêter. Attrapez donc une assiette et une cuillère et servez-vous de ce délicieux gâteau virtuel. Installez-vous confortablement, vous avez un peu de lecture.

Rétrospective

Quoi de mieux que de commencer en beauté par une rétrospective ? Car trente ans de jeu, ça ne s'oublie pas. Et il s'en est passé des choses, certaines dont on se souvient très bien, d'autres que l'on aurait pu oublier. Dans tous les cas, grands fans que nous sommes, The Legend of Zelda est une série qui a accompagné notre enfance et, pour une majorité d'entre nous, nous a initié aux jeux vidéo. Mais comment toute cette histoire a débuté ?

The Legend of Zelda

L'aventure commence le 21 février 1986, au Japon, quand The Legend of Zelda, premier du nom, fait son apparition sur la Famicom Disk System. Le succès est immédiat, le jeu d'action-aventure étant une petite révolution : les joueurs ont la possibilité d'utiliser plusieurs objets dans un panel certes assez restreint et d'explorer une vaste carte peuplée de monstres et parsemée de donjons et grottes. Le gameplay est une nouveauté, car le joueur devra utiliser les nombreux objets qu'il a à sa disposition pour résoudre des énigmes et avancer dans l'histoire. Et pour rajouter du piment à tout cela, le développeur du jeu, Shigeru Miyamoto, a rajouté une seconde quête, débloquée après avoir fini le jeu une première fois et en rentrant le prénom ZELDA, plus corsée que la précédente, où les ennemis sont plus forts, et où les donjons et objets ont changé de place. Que du plaisir. Et pour rajouter à cela, une bande son légendaire, composée par Koji Kondo, que l'on se surprend encore à siffloter de temps en temps. Le jeu devint très vite populaire, si bien qu'il fut considéré comme l'un des meilleurs jeux jamais produits. Si bien que beaucoup d'autres s'inspirèrent de cette petite disquette et de son gameplay novateur, et des Zelda-Like firent leur apparition.

Cartouche dorée de Legend of Zelda

Il fallut attendre un an de plus pour que The Legend of Zelda sorte en Amérique et en Europe (fin 1987), cette fois sur la NES, sous la forme d'une cartouche dorée. À l'instar du Japon, le jeu eut beaucoup de succès : on dénombre aujourd'hui plus de 6,51 millions d'exemplaires vendus dans le monde. Une preuve de plus de son succès indéniable. Et c'était bien loin de s'arrêter.

Adventure of Link

Moins d'un an après la sortie de The Legend of Zelda au Japon, et avant que ce dernier ne sorte en Europe ou aux États-Unis, était édité Zelda II: The Adventure of Link, sur NES, le 14 janvier 1987. Encore aujourd'hui, ce jeu est considéré comme beaucoup d'experts comme le Zelda le plus difficile de la série, tandis que d'autres vont jusqu'à renier ce jeu étant donné les changements apportés au gameplay. La vue est de profil, les rubis ont disparu, et les concepteurs décident d'incorporer quelques bases de RPG. Malgré cela, Zelda II est le premier qui inclut l'utilisation de la magie, ainsi que l'interaction importante avec les PNJ (Personnages Non-Joueurs) du jeu. Donc, bien que le jeu n'ait pas eu autant de succès que son prédécesseur, il introduit néanmoins de grandes bases dans la série : faire les donjons dans un ordre précis, la présence d'un unique objet par donjon, l'ombre de Link qui apparaît pour la première fois, et les villes, dont la majorité sera réutilisée pas la suite. Et n'oublions pas la bande-son : pas de Koji Kondo cette fois-ci, mais Akito Nakatsuka qui a fait un merveilleux travail. The Palace Theme sera à jamais dans nos coeurs, aujourd'hui réutilisée dans la série Super Smash Bros.
Le jeu paraîtra un an plus tard en Europe et en Amérique (fin 1988), et il sera vendu au total à plus de 4,38 millions d'exemplaires, bien moins que le premier. Il sera néanmoins élu "Jeu de l'Année", par Nintendo Power.

A Link to the Past

Quatre ans plus tard, le 21 novembre 1991, sortait The Legend of Zelda: A Link to the Past sur Super Nintendo, avec, toujours, Shigeru Miyamoto aux commandes. Une attente récompensée. Le jeu revient à sa source : une vue du dessus, des coeurs à la pelle, des phases d'exploration et du combat. Un mélange qui a tout pour réussir. En plus de cela, le jeu rajoute d'autres bases fondamentales, et qui auront de l'importance dans la série : l'introduction des Quarts de Coeurs, disséminés un peu partout, l'existence d'un monde parallèle, le Monde des Ténèbres, ainsi que de nombreux objets tels que les Flacons, et la possibilité d'y stocker des Fées, le Grappin ou encore l'Épée de Légende que l'on retrouve pour la toute première fois dans son piédestal. Pleins de nouveautés qui rendent le jeu attrayant avec une carte agrandie et une exploration améliorée. En plus des donjons avec leurs nouvelles énigmes : des trous dans le sol pour atterrir plus bas, des blocs de couleurs, toujours plus d'idées qui plaisent. Sans compter Koji Kondo pour la bande-son, et l'incontournable Hyrule's Castle, que je vous invite à réécouter.
L'Europe et l'Amérique n'ont pas attendu très longtemps pour voir ce jeu apparaître dans leurs petites boutiques, car il est sorti moins d'un an après le Japon (1992). A Link to the Past s'est vendu à 4,6 millions d'exemplaires, ce qui reste une belle performance pour la série.

Link's Awakening

Le 6 juin 1993, toujours au Japon, sortait The Legend of Zelda: Link's Awekening, le premier Zelda à être édité sur une console portable, le célèbre Game Boy. Il a également été le premier à ne pas se passer à Hyrule, étant donné que Link se retrouve échoué sur une île paradisiaque qui renferme beaucoup de secrets. Le jeu, en noir et blanc, reprend les bases de ses prédécesseurs et n'apporte pas beaucoup de nouveautés à part quelques objets inédits (la Plume de Roc, pour sauter, ou les Bottes de Pégase, ici présentées comme un objet à équiper alors que Link avait la possibilité de courir directement dans A Link to The Past) et de nouvelles quêtes annexes. Le joueur doit en effet explorer l'île de Cocolint pour rassembler des coquillages ou pour prendre quelques photos qui seront stockées dans un album. La musique de ce jeu n'est pas composée par Koji Kondo, mais par trois musiciens : Minako Hamano, Kozuo Ishikawa et Kazumi Totaka, qui ont composé, entre autres, la Ballade du Poisson Rêve.
Le temps d'attente pour la sortie en Amérique se réduit, car il n'a fallu que quelques mois pour que le jeu arrive chez eux, la même année. Link's Awakening s'est vendu à 3,83 millions d'exemplaires. À noter que le jeu a été réédité en 1998 sur Game Boy Color, avec de la couleur et quelques petites améliorations notoires.

Ocarina of Time

C'est alors, en ce beau jour du 21 novembre 1998, que naquit ce que beaucoup considèrent comme le meilleur jeu de la série : The Legend of Zelda: Ocarina of Time. Sorti sur Nintendo 64, ce jeu apporte un nouveau souffle à la série étant donné qu'il a été réalisé intégralement en 3D, une première. C'est également sur ce Zelda qu'Eiji Aonuma commença à travailler avec Shigeru Miyamoto.
Le succès est total : avec une sortie à quelques jours d'intervalle avec l'Europe et l'Amérique, Ocarina of Time établit un nouveau record avec 2,5 millions d'exemplaires vendus en trente-neuf jours seulement, et avec un total de 7,6 millions. Ce fut tellement rapide que le jeu est inscrit dans le célèbre Guinness Book, comme étant celui à s'être vendu le plus rapidement en peu de temps. Rien que cela nous met la puce à l'oreille.
Beaucoup d'innovations ont été apportées à cet opus, et c'est ce qui a fait sa réussite : on peut y trouver de nouvelles espèces, telles que les Kokiris ou les Gorons, une partie du jeu se fait en étant enfant, l'autre adulte, et le fait de pouvoir switcher entre les deux à un moment rend le tout encore plus intéressant. De nouvelles quêtes annexes, telles que les Skultulla d'Or, font leur apparition, et il est désormais possible de se déplacer plus vite à cheval. Et sans oublier la gestion du temps : le jeu introduit un cycle jour/nuit inédit, nécessaire pour accomplir certaines tâches. La transition n'est pas brutale, se traduisant par un crépuscule et une aurore progressive, ce qui fait toute la beauté de la chose. Dans cet opus, les producteurs ont mis l'accent sur les personnages, bien plus développés que dans les jeux précédents et bien plus nombreux également. L'immersion est totale, le jeu une réussite.
Mais nous ne pouvons pas parler d'Ocarina of Time sans mentionner la bande-son, qui est à ce jour la plus reprise de la série. Composée par Koji Kondo, elle comprend des titres phares comme la Berceuse de Zelda, le Chant des Tempêtes ou bien la célèbre Vallée Gerudo. Une extase à l'oreille.
Le jeu eut tellement de succès qu'une nouvelle version fut éditée en 2003 sur GameCube, et fut intitulée Master Quest. Le même jeu, en mode miroir, avec une difficulté accrue et des donjons réarrangés. Que du bon pour ceux qui cherchent un peu de défi.

Majora's Mask

Mais cela ne s'arrêta pas là, car la suite arriva peu de temps après : le 27 avril 2000, The Legend of Zelda: Majora's Mask débarqua sur Nintendo 64. Bien que cet opus, suite directe d'Ocarina of Time, reçut un bon accueil, il ne s'écoula qu'à 3,3 millions d'exemplaires dans le monde, soit deux fois moins que son prédécesseur.
Le jeu reprend les graphismes d'Ocarina of Time, que cela soit au niveau du monde ou des personnages, mais dans un autre univers que celui d'Hyrule : Termina. Le jeu se caractérise par son atmosphère glauque et oppressante, et encore aujourd'hui, les théories vont bon train pour saisir la signification du jeu, la préférée étant que Link soit mort au début et que l'aventure est en réalité une version du Purgatoire, avec les cinq étapes de l'acceptation de la Mort.
Le jeu se concentre sur le voyage dans le temps, avec un délai très court de trois jours pour réaliser votre quête. Le temps, que vous pouvez remonter, ralentir ou bien accélérer à votre guise, rend l'aventure encore plus stressante. La collecte des Masques, présente dans Ocarina of Time, est élevée au stade de quête clé pour réussir le jeu (ou pas).
La musique est composée par Koji Kondo, alors devenu le compositeur officiel de la série. Pour notre plus grand plaisir.
À noter que Majora's Mask avait besoin, à l'époque, de l'Expansion Pack, un accessoire de la Nintendo 64, pour pouvoir ainsi agrandir la mémoire de la console. Ce petit bijou était assez gourmand, il faut dire.

Série des Oracles

Nous quittons les consoles de salon pour revenir sur notre petit Game Boy Color, où sortirent The Legend of Zelda: Oracle of Ages et The Legend of Zelda: Oracle of Seasons, le 27 février 2001. Ce fut, une fois encore, une révolution : bien que vous puissiez jouer aux deux jeux séparément, chacun ayant leur scénario propre, il était possible de transférer les données d'un jeu à l'autre pour débloquer une fin secrète, et ainsi terminer l'aventure à 100%. On peut d'ailleurs retrouver dans ce principe, les célèbres jeux Pokémon, qui sortent à chaque fois par paire.
Les jeux reprennent les graphismes de Link's Awakening, en couleur, et chacun a ses spécificités : Oracle of Ages vous permet de voyager dans le présent, le passé et le futur, et Oracle of Seasons vous permet de contrôler les saisons et de faire tomber la neige quand vous prend l'envie. Ici sont introduits des anneaux, qui améliorent vos compétences, vous donnant des bonus, ou simplement des trophées. Ou bien ils vous donnent la possibilité de vous transformer en Like-Like. Meilleur anneau du jeu. Sont également présentes les graines, que l'on peut planter ou utiliser pour avancer dans la quête. Le tout avec Koji Kondo à la musique.
Les jeux se sont vendus à 3,96 millions d'exemplaires, un peu plus que Majora's Mask.

The Wind Waker

Puis vint le GameCube, et avec lui The Legend of Zelda: The Wind Waker, le 13 décembre 2002. Ce fut encore une avancée dans la série, étant donné que le jeu avait été réalisé en cel-shading. Un "Zelda pour tous les âges" comme disait Shigeru Miyamoto, étant donné ses graphismes cartoons et sa difficulté inexistante. L'atout majeur de cet opus était l'exploration de la grande mer, ainsi que le fait de pouvoir se déplacer en petit bateau, lequel était votre guide. Bien que la traversée de la mer soit longue et considérée comme étant l'un des gros défauts du jeu, beaucoup y prirent goût. Il eut également une nouveauté majeure : l'attaque contrôlée, en appuyant sur A au bon moment, essentielle pour vaincre certains monstres. Nouvel objet indispensable : la Baguette du Vent, qui vous permet de contrôler les vents et ainsi diriger votre bateau plus facilement. Nous retiendrons également la musique de Koji Kondo, dont celle de l'Île du Dragon, qui est tout bonnement magnifique.
Ce jeu a eu droit à un remake très récemment, en 2013 sur Wii U. Ce dernier apporta quelques modifications telles que la Voile Rapide ou bien une simplification de la quête de la Triforce. Une version simplifiée qui ne fut malheureusement pas au goût de tout le monde.
Cet opus s'est écoulé à plus de 3,07 millions d'exemplaires, ce qui reste toujours aussi bon pour Nintendo.

Four Swords Adventures

La même année, le 2 décembre 2002, parut The Legend of Zelda: Four Swords sur Game Boy Advance. Il réunit toutes les qualités d'un Zelda sur console portable, à une différence près : le multijoueur. En effet, deux ans plus tard, le 18 mars 2004, sortit une version plus complète et dotée d'un vrai scénario : The Legend of Zelda: Four Swords Adventures sur GameCube, conservé dans sa forme en 2D. À l'aide d'une GBA et d'un câble spécial à brancher sur la console de salon, les joueurs avaient alors la possibilité de jouer à plusieurs, une petite révolution dans la série qui ne sera renouvelée que treize ans plus tard. Le jeu est différent des autres, car il est constitué de plusieurs niveaux, au nombre de vingt-quatre, et vous ne manipulez pas un seul héros, mais quatre. Bien heureusement, le multijoueur n'est pas un mode de jeu obligatoire, étant donné qu'il existe un mode solo pour les joueurs n'ayant qu'une manette GameCube et pas d'autres amis possédant le jeu. Cet opus n'a, malgré lui, pas eu autant de succès que les autres puisque ses ventes n'ont pas dépassé le million d'exemplaires (810 000 à peu près), mais cela n'a pas découragé Nintendo, bien loin de là.

The Minish Cap
Krystal : je lève la main ! o/

Car la même année que Four Swords Adventures, le 4 novembre 2004, sortait The Legend of Zelda: The Minish Cap. Le jeu est en vue du dessus, comme pour chaque Zelda sorti sur console portable, et les graphismes sont au goût du jour.

On retrouve la recette de chaque Zelda, celle qui a fait leur succès, avec d'autres idées, telles que les Fragments du Bonheur, à compléter avec les PNJ du jeu en associant le bon morceau avec le leur (ce qui débloquera des grottes, des coffres ou bien d'autres chemins), ou encore le nouveau compagnon de route de Link : un simple chapeau, doué de vie, et qui vous donnera des cheveux blancs avant l'heure. Nous noterons également l'introduction d'une nouvelle espèce, les Minish, dont est issu le méchant Vaati.

The Minish Cap a eu plus de chance que son prédécesseur et s'est vendu à 1,43 million d'exemplaires. Ce n'est pas un record dans l'histoire de la série, mais cela a bien suffi.

Twilight Princess

En 2006, le 19 novembre, sur la dernière nouveauté de Nintendo, la Wii, sortait The Legend of Zelda: Twilight Princess. Et là encore, nouvelle console, nouveau gameplay.

Car grâce à la Wiimote, il ne vous suffit plus d'appuyer sur un bouton pour donner un coup d'épée. Non non. C'est vous qui donnez un coup d'épée, avec votre propre bras, dans la direction que vous souhaitez. En plus de cela, le Nunchuck vous permet de contrôler votre bouclier, en le levant ou en donnant un petit coup pour déstabiliser votre adversaire. Encore une révolution, qui a donné à beaucoup de joueurs une tendinite (et je parle en connaissance de cause). Une expérience de jeu toute nouvelle qui rend le résultat inédit. Et pour plus de plaisir, Nintendo édita le jeu sur GameCube le 2 décembre 2006, pensant aux joueurs ne prévoyant pas d'obtenir la Wii. À noter que dans la version Wii, le jeu est totalement inversé par rapport à la version GameCube qui est considérée comme étant l'originale.

L'ambiance de ce Zelda est sombre, et c'est ce qui en fait toute sa beauté. On alterne avec des phases de jeu sous la forme d'un loup, puis celle d'un humain, ce qui rend le gameplay diversifié et intéressant. Sans compter la princesse taquine et moqueuse qu'est Midona, et qui vous hérissera le poil tout au long de l'aventure.

Le 4 mars 2016 prochain sortira le remake de Twilight Princess sur Wii U. Bien que l'on sache déjà les améliorations apportées (graphismes bien meilleurs, nouveau donjon), il se peut que nous ayons quelques petites surprises en y jouant. Wait and see.

Le jeu s'est vendu à 6,92 millions d'exemplaires sur Wii et à 1,59 million sur GameCube, une bien belle performance comparée à ses deux prédécesseurs un peu passés à la trappe.

Phantom Hourglass

Nous repassons sur la console portable, la dernière en date à l'époque : la fameuse DS. C'est sur cette dernière que sortit le 23 juin 2007 The Legend of Zelda: Phantom Hourglass. Considéré comme étant la suite de The Wind Waker, avec ses graphismes élaborés en cel-shalding, le jeu se joue entièrement au stylet, une possibilité qu'offre la DS et son petit écran tactile. En plus de cela, un mode multijoueur online est disponible, une première dans l'histoire de la série, bien qu'il n'ait pas été beaucoup exploité.

Le jeu n'apporte rien de plus que ses prédécesseurs : Link vogue sur un petit bateau avec Linebeck, un marin, il n'y a aucun nouvel objet, seule une quête annexe où il faut retrouver des gouttes diffère des jeux précédents. Shigeru Miyamoto avait entièrement misé sur le nouveau gameplay, et ça a plu.

Le jeu rencontre un franc succès et est écoulé à plus de 4,99 millions d'exemplaires.

Spirit Tracks

Suite à la réussite de Phantom Hourglass, Nintendo remet le couvert avec sa suite : The Legend of Zelda: Spirit Tracks, sorti le 9 décembre 2009 au Japon.

Ce jeu reprend les graphismes et le gameplay du jeu précédent, à la différence que Link conduit cette fois un train, avec des directions définies, et non un bateau. Shigeru Miyamoto a néanmoins annoncé que ce jeu serait bien plus facile que Phantom Hourglass, et moins complexe.

Il fait néanmoins un moins bon score que son prédécesseur en s'écoulant à seulement 3,23 millions d'exemplaires dans le monde.

Skyward Sword

Mais c'était sans compter sur The Legend of Zelda: Skyward Sword, qui naquit le 18 novembre 2011 après quatre ans de développement, sur Wii. À l'instar de Twilight Princess, le maniement de l'épée se fait grâce à la Wiimote. Mais ici, grâce à un accessoire annexe, le Wii Motion Plus (inclus avec la Wiimote collector), le tout est bien plus précis et il est possible de résoudre des énigmes en faisant tournoyer votre épée pour étourdir un oeil, ou pour trancher des ennemis dans un sens précis.

Les graphismes sont un mélange de Twilight Princess dans la forme, et de The Wind Waker pour les couleurs. Car en effet, le jeu est très coloré. L'aventure se passe dans le ciel, et l'on peut chevaucher un célestrier pour se déplacer d'îlot en îlot, ou pour rejoindre la terre ferme. Skyward Sword ne contient qu'une seule ville principale, où l'on devra faire des allers-retours, et c'est là l'un des principaux défauts retenus par les fans, en plus d'une maniabilité assez difficile.

C'est également dans ce jeu que Link devient plus expressif, et que les développeurs ont mis l'accent sur la personnalité des personnages (Ghirahim pour ne citer que lui).

Skyward Sword a été vendu à 3,76 millions d'exemplaires.

A Link Between Worlds

Vint la 3DS, et un nouvel opus : The Legend of Zelda: A Link Between Worlds, sorti le 26 décembre 2013. Ce jeu fait suite à A Link To The Past, et se déroule dans le même univers, du pain béni pour les vieux fans qui furent ravis de retrouver l'univers de ce vieux volet.

Il reprend le même principe : deux mondes parallèles, des sages à sauver, des objets longtemps oubliés tels que le Marteau ou le Filet à Papillons. Mais l'innovation principale de ce jeu se trouve dans la deuxième partie : car en effet, vous avez la possibilité de faire les donjons dans l'ordre que vous souhaitez. Une liberté bien accueillie, car une minorité de fans critiquaient justement le fait d'être obligés de les réaliser dans un ordre précis.

En plus des Quarts de Coeurs à aller chercher, des Ti'Gorneaux sont disséminés un peu partout, permettant l'amélioration des armes. En plus de cela, il est maintenant possible de se déplacer d'un endroit à un autre de la carte via un balai magique, ce qui facilite les allers-retours. Bien que les améliorations soient appréciables, le jeu possède une très courte durée de vie, ce qui est son principal défaut.

A Link Between Worlds a fait un petit nombre de vente : il ne s'est en effet vendu qu'à 2,07 millions d'exemplaires.

Tri Force Heroes

Et enfin, pour terminer tout cela, il nous faut parler du dernier Zelda en date, intitulé The Legend of Zelda: Tri Force Heroes, sorti le 22 octobre 2015.

Ce Zelda est un peu spécial, car il se base sur le multijoueur, online ou local. À l'instar de Four Swords Adventures, il reprend le principe de niveaux, tout en adoptant les graphismes d'A Link Between Worlds. Le jeu est assez difficile, surtout quand il est joué seul : la justesse pour contrôler les trois personnages est primordiale, et dans certains niveaux, il est assez difficile de le faire, surtout pour les défis. Cela reste néanmoins un bon moment à passer entre amis.

Tri Force Heroes est l'un des rares jeux où la princesse Zelda est absente. Mais cela ne pose aucun problème, étant donné que la princesse Mousseline prend le relais. Cet opus possède un rare côté délirant que les autres jeux n'ont pas (le t-shirt de Link au début est inoubliable), et une difficulté rare pour un Zelda. Autre détail : le compositeur de la musique n’est pas Koji Kondo, mais Ryo Nagamatsu, un changement qui s'est fait sentir dans la bande-son.

Les chiffres de ventes n'ont pas encore été annoncés, mais nul doute que le million a largement été dépassé.

Chacun des jeux a été réédité à un moment ou un autre : certains sur des consoles différentes, d'autres sur Console Virtuelle ou dans le Nintendo e-Shop. Certains élus ont eu droit à leur "remake", comme Ocarina of Time, The Wind Waker ou bien, très bientôt, Twilight Princess.

Tingle's Rosy Rupeeland

Mais nous ne pouvons pas parler de la série The Legend of Zelda sans évoquer tous les spin-off, tels que Tingle's Rosy Rupeeland, Hyrule Warriors ou les tristement célèbres Zelda CDI, qui ont introduit un Link parlant. Sans oublier les célèbres Super Smash Bros. Tant de dérivés pour notre plus grand plaisir.

The Legend of Zelda a été, pour beaucoup d'entre nous, le jeu de notre enfance. Et qui dit jeu de notre enfance, dit souvenir marquant. Qui se souvient de son premier Zelda ? Quel est le premier souvenir qui vous vient quand on vous en parle ? L'équipe de Puissance-Zelda vous répond !

Avatar d'Alice Lee

Mon meilleur souvenir Zelda ? Je dirais que c'est quand j'ai fini pour la première fois The Wind Waker toute seule comme une grande. J'avais une dizaine d'années à l'époque et mon expérience vidéoludique devait se limiter à Mario Party et autres jeux du même genre. J'en ai bavé comme pas possible à l'époque que, quand j'ai battu Ganondorf à la fin, j'avais l'impression d'être la reine du monde ! Avec le recul, j'avais un skill de merde mais quel sentiment de fierté d'avoir fini le jeu sans aide. Après, bien sûr, je l'ai refait et re-refait pour diverses occasions mais je pense que cette fois-là, elle va rester longtemps dans ma mémoire !

— Alice Lee
Avatar de Ptitecocotte

La première fois que j'ai joué à Zelda toute seule, c'était sur Ocarina of Time. J'avais déjà vu ma sœur jouer, donc je savais ce qu'il fallait faire. Mais ma première grosse frayeur ça a été devant Gohma... J'ai finalement réussi à la battre, j'ai sûrement dû mourir plusieurs fois, sur ce point-là ma mémoire est défaillante, et j'étais trop fière de moi !
Quand je vois comment je la bats maintenant, j'ai un peu honte de mon no-skillisme de l'époque... Mais aujourd'hui encore je suis trop fière de venir à bout d'un boss que j'ai jamais fait, même s'il est tout bidon !

— Ptitecocotte
Avatar de Yorick

Mon meilleur souvenir ? C'est, je pense, la première fois que j'ai joué à Ocarina of Time sur Nintendo 64. Je suis assez fier de faire partie d'une catégorie de gens qu'on pourra bientôt appeler "vieux". Nous avons découvert des révolutions. Avec nos téléphones portables, nos ordinateurs tactiles et je ne sais quelles autres technologies encore, nous sommes préformatés pour comprendre de manière intuitive comment se servir d'une nouvelle technologie… mais imaginez un seul instant une nouvelle technologie. Quelque chose qui dépasse votre entendement. Plus loin que l'oculus rift, mieux que la réalité virtuelle, encore plus merveilleux que ce que vous pouvez imaginer dans vos rêves les plus fous. C'est le souvenir que j'ai de lorsque j'ai mis pour la première fois les mains sur une manette Nintendo 64. Ce n'était pas seulement la première fois que je jouais à Ocarina of Time, c'était la première fois que je me lançais dans un jeu sur console de salon, mon premier jeu dit en 3D (contrairement à la 3DS, on n'avait pas d'effet de profondeur, mais c'étaient les premiers jeux où les objets et les personnages étaient modélisés en 3D). Et qui dit découverte, dit inexpérience. Je me souviendrai toujours qu'à chaque fois que je voulais que Link saute, je levais brusquement la manette vers le haut comme pour aider notre jeune héros en vert à prendre de l'altitude. Attitude ridicule, habitude mémorable que l'on pouvait retrouver chez d'autres. En tout cas, chaque membre de la famille ayant joué à Zelda sur Nintendo 64 avait le même trouble compulsif lorsqu'il s'agissait de sauter. Si, bien après, j'ai réussi à appuyer sur le bouton "A", cela m'a valu de magnifiques échecs.

Les premières fois dans le monde vidéoludique comme ailleurs sont souvent des évènements marquants. Les souvenirs sont précis et chargés en émotion. Que ce soit moi implorant mes parents d'emporter la console lorsqu'on rendait visite aux grands-parents ou mon père, amateur de nouvelles technologies, décidant d'apporter tout fier ce qui est maintenant une relique : un GameBoy avec Link's Awakening en noir et blanc (mon premier vrai Zelda), les souvenirs sont marqués à jamais.

— Yorick26
Avatar d'Izzy Novada

Étant de nature plutôt indécise, j'ai du mal à placer un de mes souvenirs liés à Zelda au-dessus des autres. Je retiens bien quelques moments de jeu mémorables : la découverte de la Grande Mer de The Wind Waker, mon premier véritable jeu Zelda et l'un de mes favoris (bien qu'ayant joué auparavant à A Link to the Past et Ocarina of Time sur les consoles de mon grand frère ou de cousins, mais sans avoir de notion de l'existence d'un scénario), ou les adieux de Midona dans Twilight Princess ou du Roi d'Hyrule dans The Wind Waker, parmi ces petits instants tragiques auxquels je suis particulièrement sensible.
Mais le plus grand plaisir que je tire de cette saga, il vient de l'élan créatif que déploient les fans autour d'elle, avec au premier rang les créations musicales : des productions amateures comme "Time's End" de Theophany ou "POEMS: Music from Zelda" de notre cher Elfvain, aux grandes oeuvres issues de l'investissement formidable de quelques-uns, comme la tournée mondiale Symphony of the Goddesses, et surtout Twilight Symphony de Zelda Reorchestrated !
J'espère en tout cas vivre encore de grands moments de Zelda, aussi bien en musique que devant ma console de jeux !

— Izzy Novada
Avatar de Zelink

Mon souvenir le plus marquant lié à la série remonte à il y a plusieurs années, lorsque dans Ocarina of Time sur N64 (jeu déjà vieux quand j'y ai joué mais comme je ne connaissais pas grand-chose d'autre en jeux vidéo à part la DS, je ne m'en rendais pas compte), j'étais bloqué au boss du Temple de la Forêt car je ressuscitais toujours avec trois cœurs (ce qui est assez ironique car une fontaine des fées que j'omettais se trouve juste avant l'entrée du temple) et que je n'étais pas très doué, il faut le dire. Du coup, ne "pouvant plus" avancer dans l'histoire, je lisais encore et encore la solution du jeu, sous la forme d'un guide publié dans un hors-série du Nintendo Magazine, publié un peu après la sortie du jeu. Ce guide était richement illustré et détaillait clairement chaque zone du jeu, les secrets à y découvrir, les événements qui s'y produisaient… C'était mon dernier moyen pour profiter du jeu comme je n'arrivais plus à avancer. À l'époque je me disais que c'était un peu bizarre de lire une solution, mais maintenant, en plus de ça, je vois aussi le côté "spoil" de la chose x). Mais bon, j'aimais ce jeu, son univers, son histoire, et je ne pouvais pas juste arrêter d'y jouer et passer à autre chose. Donc je continuais d'en profiter à travers cette soluce, aussi futile que cela ait pu être.

— Zelink
Avatar de Krystal

J'ai un très net souvenir de mon premier Zelda. A Link to the Past est le premier auquel j'ai joué, sur la Super Nintendo. J'étais très jeune à l'époque (5-6 ans), et je ne comprenais pas encore toute la subtilité du scénario ou du gameplay. Mais ce que j'adorais par dessus tout, c'était faire en boucle le début du jeu. Je le connaissais par cœur : récupérer les trois pendentifs, c'était du gâteau. Mais mon petit pêché mignon ? Aller retirer Excalibur de son socle dans la forêt. J'aimais ce moment, je le vénérais, parce que je trouvais ça épique, génial, enfin, tout ce que vous voudrez. Donc, je sauvegardais juste avant et je me refaisais ce moment en boucle, pendant des heures. Puis je revenais sur Mario Paint, j'éclatais quelques mouches, et je redémarrais A Link to the Past, encore. Mais la consécration, c'est quand j'ai continué le jeu et que je l'ai terminé. Ça n'a pas été de la tarte, mais une fois que Ganon avait été vaincu, je n'avais jamais été aussi fière de moi. Pareil avec Ocarina of Time : je regardais toujours mon père jouer, et quand je débutais, je lui demandais toujours de me vaincre Gohma. Je n'allais jamais loin après, mais c'était toujours un plaisir de courir dans la Forêt Kokori. Mais quand j'ai pris mon courage à deux mains et que je l'ai éclaté la première fois, c'était magique. Par contre, j'allais jamais jusqu'au Temple de l'Ombre, ni même au Puits. Y avait des morts-vivants dedans, fallait pas déconner non plus.

Tout cela pour dire, que le moment que je préfère dans chaque Zelda, c'est celui où je retire l'épée de son socle. Je trouvais ça épique quand j'étais plus jeune et c'est toujours le cas aujourd'hui. Et ça ne risque pas de changer, croyez-moi.

— Krystal

Le mot de la fin

Ainsi j'achève cette Gazette avec, comme pour chaque Hors-Série, un petit Mot de l'Auteur. Mais quoi vous dire ?

Ça a été un petit plaisir de rédiger cette Gazette, malgré le fait que le temps me manque pour reprendre leur publication. J'espère en tout cas que la lecture de cette gazette surprise vous aura donné autant de plaisir que j’en ai eu à l’écrire. Mais ce n'est pas tout ! Car à l'occasion des trente ans de Zelda, le site Culture Games a réalisé un petit podcast qui revient essentiellement sur le premier épisode de la série, et dans lequel intervient Zemo, toujours en forme pour son vieil âge ! Je vous laisse découvrir tout cela.

Et pour faire durer le plaisir (et parce qu'une Gazette sans musique, c'est pas une Gazette, vous m'excuserez), je vous présente un Piano Cover spécial trente ans de Zelda, réalisé par Elfy Musica, et qui regroupe différents thèmes phares de la série. Une merveille à l'oreille.

C'est tout pour cette fois ! J'espère vous retrouver très prochainement, et également lire vos impressions sur ces trente ans. Et vous, quel a été votre souvenir le plus marquant de la série ?

Crédits

Images de la rétrospective : Yorick26 aka Maman Chérie

Correcteurs : Izzy Novada aka Le Bistouri™, Ptitecocotte aka Traîtresse à l'Admin

La Gazette de PZ

Le 21 février 2016 à 20:53, par Krystal

Avatar de Krystal

À propos de l'auteur :
Procrastinatrice experte depuis 2010, j’aime menacer l’équipe à coups de fouet et terroriser mon monde. Depuis toujours à la recherche d’un grade spécial, que seul Izzy Novada semble détenir. Mais je l’aurai un jour, je l’aurai.

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Avatar de HamsterNihiliste
HamsterNihiliste vendredi 26 février 2016, 16:44:55
Très jolie gazette et très touchante rétrospective. Bien joué pézède !

Trente ans nom de non. C'est toute une génération.

Je feuilleutais Hyrule Historia ce matin, pour l'occasion. Et j'ai remarqué que Twilight Princess va avoir dix ans. J'ai eu beaucoup moins de mal à réaliser ça qu'à réaliser les trente ans de la série.

Effectivement j'ai moins de trente ans, et Twilight Princess a été mon premier Zelda. Vivre avec ça en arrière plan ça permet de prendre la mesure du temps qui passe, et ça c'est beau !

Et puis, on a jamais vraiment l'impression que Twilight Princess a vieilli. Il avait son style propre, comme The Wind Waker.
Avatar de Krystal
Krystal vendredi 26 février 2016, 02:44:42
Par contre, wind waker HD, une version simplifiée ? Meh, ils ont enlevé le post de tingle (ou chais plus trop kwa), rajouté un mode héro, et la quête de la triforce c'était très chiant...
Je sais pas ce qu'il te faut  :cfsd:.

Je sais pas ce qu'il te faut pour voir qu'il est aussi simple que la version originale. Le Poste de Tingle servait à rien, je m'en suis jamais servie, la quête de la Triforce simplifiée étant donné qu'isl ont mis la grande moitié des morceaux à la place de l'emplacement habituel des cartes, la voile rapide. Non, franchement, trop facile.

Et bon, un "mode héros". Il ne m'a jamais donné de mal, et j'ai pas eu de difficulté particulière à le torcher, loin de là.
Avatar de Oni-Zelink
Oni-Zelink jeudi 25 février 2016, 23:35:51
Mes premiers étaient TP et OoT 3D, ce fut une expérience mémorable. Je suis tombé en amour avec la série et depuis, j'attends Zelda Wii U avec impatience...  :bave:

Sinon, bon article de gazette pour les 30 ans!!
Avatar de Link Le Brave
Link Le Brave jeudi 25 février 2016, 22:23:18
Désolé j'ai appuyer deux fois sans le faire exprès 😆
Avatar de Agumon
Agumon jeudi 25 février 2016, 21:33:40
Je n'ai pas eu particulièrement de soucis avec le gameplay de SS aussi
Au pire, dès que j'avais un problème, je recalibrais et ça marchait sans soucis.
C'est surtout que les gens n'étaient pas habitués qui le rend SIII difficile...
Excellent article à part ça, j'ai eu une drôle d'impression en voyant le mot "gazette" de retour ^^ un peu comme une érection...
Par contre, wind waker HD, une version simplifiée ? Meh, ils ont enlevé le post de tingle (ou chais plus trop kwa), rajouté un mode héro, et la quête de la triforce c'était très chiant...
Je sais pas ce qu'il te faut  :cfsd:.