Interview : Eímear Noone (Symphony of the Goddesses)

À propos de l'interview

Chef d’orchestre de la tournée mondiale Symphony of the Goddesses, Eímear Noone répond à nos questions juste avant de monter sur la scène du Palais des Congrès.


Diriger tous les soirs un nouvel orchestre reprenant les morceaux de la série Zelda, voilà la lourde tâche qui incombe à Eímear Noone, chef d’orchestre de la tournée mondiale Symphony of the Goddesses.

Nous avons eu la chance de poser quelques questions à la conductrice irlandaise qui s’est présentée à un public de fans le 25 mai 2013 au Palais des Congrès de Paris.

C’est une femme détendue et pleine de joie de vie qui s’est confiée à nous peu de temps après des répétitions, qui se sont déroulées sans accrocs, et ce moins d’une heure avant le début du spectacle. Nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire ces réponses que nous en avons eu à les retranscrire.

Interview réalisée par Zemo, le 25 mai 2013


Cela vous fait quoi d’être de retour en Europe ?

(Pousse un ouf de soulagement) Je trouverais n’importe quelle excuse pour être près de chez moi ! J’adore l’Europe, j’espère un jour qu’on pourra faire un concert à Dublin. En tout cas, je suis toujours heureuse d’être proche de chez moi, j’adore Paris, j’y suis déjà venue plusieurs fois. Jouer ici est un grand plaisir.

Y a-t-il une différence entre un public américain et européen ?

Je répondrais oui, si on ne parlait pas des fans de Zelda, car ils sont passionnés dans tous les pays. Ils font preuve de tant de respect et d’excitation pour l’orchestre et les chœurs. Nous le ressentons et tout cela motive l’orchestre, qui n’en jouera que d’autant mieux. C’est le genre de choses qui n’arrive pas habituellement mais qui se produit ici grâce à ce public.

Vous jouez tous les soirs avec un orchestre local, combien de temps a un orchestre pour se préparer au concert ? N’est il pas difficile pour vous de réussir à tirer le meilleur de chaque orchestre ?

C’est une bonne question. Je préfère travailler de cette manière, ce n’est jamais lassant, on ressent toujours les frissons et l’excitation. En général, nous faisons une ou deux répétitions. L’orchestre de Paris a été vraiment gentil avec nous et a fait des répétitions de son côté, ce qui est très rare. C’est plus difficile techniquement, mais vraiment plus excitant. J’arrive à voir les différences culturelles dans la manière de jouer, chaque pays à ses particularités, même à l’intérieur des Etats-Unis entre les différents états. Cela me permet de tester diverses choses, et permet donc aux fans de voir quelque chose d’un peu différent à chaque fois. Ça ne vieillit jamais.

Quelles sont les particularités de l’orchestre de ce soir ?

J’entends vraiment l’accent français dans la manière de jouer, surtout dans les passages lyriques. Tout cela a un goût français et j’adore ça. L’histoire des arts à Paris et en France est extraordinaire. C’est un phrasé différent, on entend l’accent dans la prononciation des mots.

Interview réalisée par Zemo, le 23 juin 2013

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