MM, la suite de la légende

À propos de ce dossier

Zeilk revient sur les caractéristiques de MM et nous replonge dans son ambiance si particulière.


Majora’s Mask est souvent considéré un cran au dessous de Oot par la majorité des fans. Pourquoi ? Mais, vous allez chercher la réponse à travers ce dossier ! Il reprend les points (forts ou faibles) qui ont donné une réputation à ce jeu. Je vous propose de revenir sur toutes les caractéristiques de MM et, ensemble, de se remettre dans son ambiance hors pairs, qui a séduit les fans, ou la plupart en tous cas.

C’est une ambiance de cataclysme qui nous accompagne tout au long du jeu. Une ambiance si étrangère aux Zelda que nous connaissons, qu’elle va partager les avis…

Introduction

Un an et demi après le succès de Oot, en 2000, MM apparaît sur la n64… Un véritable OVNI !

1) Les personnages

Mais que serait un Zelda sans une multitude de personnages aussi différents les uns des autres ? Je préfère ne pas imaginer. Dans MM, on retrouve des gens de mêmes apparences graphiques que dans Oot, mais avec des caractères bien différents. Epona et Zelda (apparue dans un souvenir) sont les seuls personnages que Link connaisse dans ce nouveau monde, avec Koume et Kotake. Ici, pas de vil Ganon aux pouvoirs surpuissants, et pas de princesse à sauver. Il se créé alors un sentiment de solitude chez le joueur, dès le début du jeu. Heureusement, des personnages semblables à ceux déjà vus sont là, sans doute pour compenser ce malaise. C’est un point qui, d’entrée, annonce que nous nous trouvons dans une contrée parallèle à Hyrule. Dépaysement assuré ! Mais ce qui va faire le grand atout de MM, c’est la façon dont agissent les personnages…

2) Le pays

Parlons à présent du pays en lui-même. Il répond au nom de Termina, et est constitué d’un marais, d’une vallée, de montagnes, d’une baie, et d’une grande plaine, avec en son centre un village, le Bourg Clocher. En bref, un endroit paisible et diversifié. Mais ce pays est frappé d’un terrible malheur : en effet, un lutin ayant dérobé un masque aux terribles pouvoirs, menace de faire s’écraser la lune. Le jeu se déroule en 72 heures (soit trois jours). Pour Link, il s’agit d’empêcher la lune de tomber. Pour cela, il lui faut obtenir l’aide de 4 géants, qui la retiendront au moment de sa chute. Dès le début du jeu, les réalisateurs ont tout fait pour faire comprendre au joueur que son temps est compté. N’avez-vous jamais pris plaisir à vous balader tranquillement dans un jeu Zelda ? Eh bien, c’est impossible dans MM. Malgré la beauté des lieux, il suffit de lever la tête vers le ciel pour briser l’ambiance et revenir à la réalité, car la lune, au terrible sourire, est visible dans tous les lieux à ciel ouvert du jeu (sans doute les concepteurs ont-ils voulu stresser encore plus le joueur). Cette vision démontre l’omniprésence du mal : il est partout dans le jeu ! Le pays entier est truffé de secrets, comme les grottes, des maisons sinistres infestées de Skulltulas, et c’est un vrai bonheur que de s’amuser à tous les trouver : de très longues heures en perspective pour finir à 100 %. Les décors sont toujours pittoresques, très variés d’une région à l’autre, et on prend plaisir à les observer. Du côté de l’originalité, Nintendo a fait fort : regardez la maison de la sorcière des marais, c’est un théière ! Les murs de la ville sont marqués de fresques étranges, encore une originalité. De nouveau lieux très agréables et totalement inédits font leur apparition, tels que le théâtre Zora, le palais Mojo, le village des Gorons, mais aussi la forteresse des pirates (moins chaleureux d’ailleurs).

Dossier réalisé par Zeilk, le 14 janvier 2006