Logo du jeu Zelda II: The Adventure of Link

Test et revue de presse de Zelda II: The Adventure of Link

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Avis de la communauté

Communauté

Parmi les membres de Puissance-Zelda, 716 possèdent ce jeu. Ils l'ont noté en moyenne 2,68/5.

Décrié par la majorité des fans des jeux Zelda, Adventure of Link est longtemps resté le seul opus de la saga sur lequel la polémique étendait ses griffes. Très (trop) critiqué à sa sortie, jusqu’à nos jours, considéré comme un épisode ‘à part’ de par son style de jeu, ses caractéristiques, il n’en est pas moins un jeu incontournable d’une série qui a acquis ses lettres de noblesse sur NES. Succéder à Legend of Zelda n’était pas si facile, mais on peut dire que AoL aura réussi son pari, à savoir proposer une aventure aussi grandiose que son prédécesseur, tout en restant dans l’univers instauré par LoZ.

Critique rédigée par Bobkill

Une nouvelle fois, Nintendo proposera le jeu dans une cartouche dorée, offrant un écrin de luxe pour l’un des jeux phares de la NES, afin de continuer à démarquer les jeux Zelda du commun des autres. L’aura de la saga Zelda ne s’en sortira pas forcément grandie auprès des fans, mais AoL est néanmoins à ranger au panthéon des jeux NES. Pourquoi ? Mais ce test est là pour y répondre, muchachos !

Graphismes / Bande son

Noter des graphismes vieux de 20 ans est assez difficile… Les graphismes de AoL sont sensiblement les même que ceux de LoZ, mais en version améliorée, car le jeu a été finalisé 2 ans plus tard. On est donc dans un monde très joli pour une console telle la NES, même si des répétitions de décors ne peuvent être évitées. On a néanmoins beaucoup plus de détails que dans le Zelda précédent, et la vue en scrolling horizontal permet de se balader dans des paysages sommes toutes très agréables. Au final, Hyrule est un pays offrant des décors plus variés, plus fins, plus vivants que dans LoZ, mais l’inverse aurait été plutôt inquiétant…

La bande son quant à elle est d’une bonne qualité, mais elle est nettement moins envoûtante que dans LoZ dans sa grande partie. Seuls quelques thèmes sont appréciables, tels celui des Palais, voire du Palais où l’aventure commence. Mais rien d’absolument transcendant…

Scénario

Ne rêvons pas, nous avons affaire ici à un scénario d’une banalité déconcertante, mais heureusement qu’un bon scénario ne fait pas nécessairement un bon jeu (et inversement) ! Le principe est simple : tandis qu’Hyrule est la proie des ténèbres, la princesse Zelda a été plongée dans un profond sommeil il y a bien longtemps par un magicien envoyé par son frère, le prince d’Hyrule, à qui elle ne voulait pas révéler l’emplacement de la Triforce du Courage, car la Triforce unie est la seule garante de la prospérité d’Hyrule… Le but de l’aventure est d’obtenir cette Triforce du Courage, afin de pouvoir réveiller la princesse Zelda, de réunir la Triforce et de sauver Hyrule. Mais avant de pouvoir accéder au Palais où est cachée la Triforce du Courage, il va falloir placer 6 cristaux dans leurs piédestal situé dans 6 Palais défendus par de puissantes créatures afin d’annuler la ‘Force’ vous empêchant d’entrer dans l’ultime Palais… Une fois cette formalité achevée, la dernière épreuve s’ouvrira à vous… Et dans le même temps, vous serez pourchassés par les créatures de Ganon, le démon vaincu dans LoZ, car seul votre sang pourra ressusciter leur maître… Il ne faut donc pas que vous mourriez !

Contrairement à LoZ, le scénario de AoL vous accompagne dans le cheminement du jeu (bien qu’il ne soit inscrit uniquement dans le manuel), l’interaction avec les habitants d’Hyrule est plus vivante et plus poussée, sans atteindre des sommets, car la seule chose que l’on nous dise sont des indices.

Le scénario n’est donc pas des plus originaux, et Ganon passe totalement aux oubliettes dans cet épisode (il ne sera là que pour se moquer de vous quand vous mourrez).

Gameplay

AoL reprend le gameplay de LoZ, assaisonné de donjons, d’énigmes, d’objets… Résumé comme cela, ça paraît très niais comme Gameplay. Mais pourtant, ce-dernier a subi des adaptations fondamentale pour pouvoir nous offrir la solution de jeu la plus efficace et plaisante (mais cela est une spécialité de Nintendo).

D’une part, les objets secondaires ne sont utilisables que dans des situations particulières et toujours lors du scrolling vertical (le marteau pour briser un rocher, le radeau pour franchir la mer et accéder à la partie Est d’Hyrule, la bougie pour éclairer les grottes…), mais sont primordiaux pour pouvoir terminer l’aventure.

La liberté de jeu est presque aussi grande que celle de LoZ, à la différence près que l’on a quelques indications sur la localisation des donjons, et qu’ils ne sont pas aussi tordus d’accès que dans le jeu précédent.

Enfin, AoL est le seul jeu Zelda se rapprochant autant du RPG, ce par l’apport des points d’expériences permettant d’augmenter la capacité d’attaque, de vie ou de magie, ainsi que la possibilité (l’obligation même) d’acquérir de nouvelles attaques et des sorts (bouclier, saut, foudre). Mais cet aspect du jeu est peu exploité au final, ce qui fait que l’on a l’impression de se situer entre deux eaux, entre un RPG et un simple jeu d’aventure…

Mais quoiqu’on en dise, AoL est un jeu d’une qualité supérieure à LoZ, et a permis à la saga Zelda de s’ancrer solidement dans le paysage vidéoludique en général, Nintendo en particulier, même si l’aspect RPG du jeu est assez gênant. D’ailleurs, ayant entendu les critiques des fans (!), Nintendo ne continuera pas dans cette direction pour notre série fétiche.

En résumé

En admettant que LoZ est le prémice d’une grande saga, AoL en est la confirmation. Malgré des changements décriés tels le scrolling horizontal pour les phases d’action, ou l’aspect RPG du jeu, il est impossible de mettre une note inférieure à celle de son illustre prédécesseur.